Communiqué de presse de clôture

Bilan du Presstival: une première édition réussie

Avec environ 800 participant·e·s, la première édition du Presstival à Bienne, ce 7 juin, a dépassé toutes les attentes. Le festival doit une partie de son succès à un effort collectif et bénévole d’une soixantaine de personnes, ainsi qu’au soutien de plusieurs organisations. Ce rendez-vous confirme la nécessité de créer des espaces de rencontre entre le journalisme et son public.

Photo: Iara Vega Linhares

Le Presstival a rassemblé 800 personnes sur le terrain de la Gurzelen le 7 juin. Plus de 145 intervenant·e·s ont pris la parole lors d’une cinquantaine de discussions de qualité. 270 poutines, 13 kg de filets de perche et plus de 300 litres de bière ont été ingurgités. Selon MétéoSuisse, 4,6 mm sont tombés au cours de la journée. De tels chiffres, pour une première édition, vont bien au-delà de nos attentes. Malgré la météo changeante et une prise en charge médicale (sans gravité), l’événement s’est déroulé sans accroc majeu

Le choix de la Gurzelen s’est révélé payant. En investissant ce lieu historique, le festival s’est décentré de l’Arc lémanique et a convaincu une foule, composée de journalistes et de membres du grand public, de faire le déplacement jusqu’à Bienne. En outre, le festival a touché toutes les générations: enfants, jeunes adultes, actif·ve·s et retraité·e·s. Les retours de la presse, des professionnel·le·s et des festivalier·e·s sont très positifs, ce qui nous réchauffe le cœur. Cet engouement confirme une chose: la création d’un espace de dialogue pour se retrouver et s’interroger sur le journalisme était nécessaire.

Une programmation saluée pour sa pertinence

La journée a été rythmée par des discussions passionnantes et une atmosphère conviviale. «Le Presstival a prouvé qu’un festival de journalisme peut être à la fois pointu et ouvert, exigeant et joyeux», selon Céline Latscha dans son article pour Ajour.ch. La pertinence des rendez-vous proposés et des intervenant·e·s a ainsi été largement soulignée. La programmation a connu des moments particulièrement appréciés tels que la discussion autour de l’humour et du journalisme avec Thomas Wiesel, Jonas Schneiter et Matthieu Beigbeder, la table ronde sur le traitement médiatique de Gaza, qui a fait salle comble et le procès fictif proposé par Heidi.news, qui a marqué les esprits.

Photo: Iara Vega Linhares

Conférences, débats, expositions, spectacles, écoutes de podcasts, speed-dating: le public a eu le choix entre 53 interventions réparties sur 10 scènes. Pour celles et ceux qui aimeraient découvrir ou redécouvrir les discussions, les vidéastes bénévoles ont capté les rendez-vous des scènes Dôme et Gradins. Vous retrouverez les liens vers les vidéos prochainement sur notre site Internet et sur YouTube.

Un succès collectif

Le succès du Presstival repose en grande partie sur un engagement collectif. Les bénévoles, l’équipe, les intervenant·e·s et plusieurs organisations journalistiques se sont mobilisé·e·s, avec joie et pugnacité, sur leur temps libre. Rien n’aurait été possible sans la collaboration d’autres associations nous ayant généreusement prêté leur matériel, ni sans la confiance de nos soutiens financiers et de nos partenaires. Nous remercions infiniment chacune de ces personnes et institutions.

Le Presstival est né d’une envie commune de réunir la profession, de lancer un événement avec celles et ceux qui pratiquent ce métier au quotidien et de créer une plateforme de réflexion qui, peut-être, inspirera de nouveaux projets et engagements. Cet élan a rencontré un public de tout âge, curieux et désireux de comprendre les enjeux actuels des médias. Le festival n’a jamais eu l’intention de régler en une journée la crise traversée par la profession, mais de montrer qu’ensemble nous pouvons être moteurs de changement.

Nombreuses sont les personnes venues nous demander si nous comptions remettre cela l’année prochaine. Nous allons d’abord prendre un peu de repos et faire le bilan, mais, au regard du bel engouement… c’est tentant!

Journalistiquement vôtre,

Le comité du Presstival