La scène documentaire du Presstival 2025 propose une sélection pointue de trois films qui placent le journalisme et les journalistes au cœur de leur narration. Cette programmation explore différentes facettes du métier, de l’investigation personnelle au reportage de guerre, en passant par la couverture de l’actualité en contexte de répression. Chaque projection est suivie d’une séance Q&A en présence des réalisateurs pour évoquer des pistes pour continuer à faire du journalisme visuel de qualité.
Programmation et modération: Guillaume Carel
14h00
Lost Cells
PROJECTION
2025, PointProd, Antoine Harari et Valeria Mazzucchi
Un couple, dont lui est journaliste et elle réalisatrice, mène une enquête sur Cryosave, une entreprise suisse leader dans la conservation de cellules souches de cordon ombilical. Suite à la faillite de l’entreprise en 2019 et la disparition mystérieuse du matériel génétique de milliers de familles, ils partent sur les traces de cette promesse médicale devenue cauchemar. Une investigation personnelle qui révèle les zones d’ombre d’un business très lucratif autour du corps humain.
En présence des réalisateurs
16h00
Of Caravans and the Dogs
PROJECTION
2024, Anonymous 1, Askold Kurov
En partenariat avec le FIFDH. Un film qui dépeint le travail crucial des journalistes en Russie contemporaine. À travers l’histoire des restrictions progressives de la liberté de la presse depuis 2012, le film montre comment le gouvernement a mis en place un système de répression, qualifiant d ‘ »agents de l’étranger » tous ceux qui osent contredire le discours officiel.
En présence du réalisateur par Zoom
18h00
Riverboom
PROJECTION
2023, Intermezzo Films, Luc Peter & Katia Monla, réal. Claude Baechtold
Dans l’Afghanistan post-11 septembre, trois reporters aux profils opposés – un journaliste bourreau de travail (Serge), un photographe téméraire (Paolo) et un typographe transformé en caméraman (Claude) – se retrouvent plongés au cœur du chaos. Ce road-movie documentaire marie avec brio l’intensité du reportage de guerre et une approche tragicomique empreinte d’autodérision.
En présence de Serge Michel